Auteur : Reiner Knizia

Editeur : Ravensburger (2007)

Type de Jeu : Combinaisons / Prise de Risque / dés

Nombre de joueurs : 1 à 6

Age : 8 ans et +

Durée : 30mn

          



Code Cracker nous met dans la peau de voleurs spécialisés dans le braquage de coffres dont les verrous sont protégés par code secret. Simple défi au départ, l'exercice est devenu, au sein de votre groupe de sérial crackers, une véritable compétition : votre but est de cracker le maximum de codes, sachant que plus le code est complexe, plus le contenu du coffre est lucratif...pour celui qui l'ouvre ! En effet, seul celui qui trouvera le dernier chiffre de la combinaison ouvrira le coffre et pourra s'emparer de son contenu...
Le jeu comporte 27 cartons "coffre", une poignée de pions marqueurs rouges et 5 dés avec 5 faces numérotés de 1 à 5 et une face "puce électronique".
Les cartons "coffre" sont mélangés. On retourne, face visible, les 3 premiers, que l'on aligne sur la table puis on place le reste en pioche.

Le Tour de Jeu :

Chaque joueur, à son tour, commence par lancer les 5 dés et doit mettre de côté un ou plusieurs dés valides (un au minimum).
Un dé est valide s'il correspond à un chiffre encore libre sur l'un des 3 cartons "coffre" alignés sur la table, dans ce cas le joueur peut mettre de côté le dé correspondant et recouvre le chiffre d'un marqueur rouge : il est décodé. De même chaque dé comportant une puce électronique peut être mis de coté (on ne recouvre, dans ce cas, aucun chiffre d'un marqueur rouge).
Une fois que le joueur a mis de côté au moins un dé, il peut :
- Soit relancer les dés restants avec les mêmes contraintes.
- Soit s'arrêter et empocher éventuellement les cartons "coffre" qui sont entièrement décodées (dont tous les chiffres sont recouvert de marqueurs rouges).

Attention : Si le joueur ne peut écarter aucun dé, parce qu'aucun n'est valide, il est obligé de s'arrêter, mais ne peut empocher, dans ce cas aucune carton "coffre". S'il s'en trouve d'entièrement décodés sur la table, on ote les marqueurs rouges de ces cartons et on les remet sous la pioche.

Si le joueur est parvenu à garder les 5 dés et qu'au moins 2 d'entre eux indiquent une puce, il gagne le droit de relancer les 5 dés et peut donc continuer à jouer...



Fin de la Partie :

La partie s'achève lorsqu'à la fin du tour d'un joueur il ne reste plus assez de carton "coffre" pour compléter à 3 les cartons retournés. Chaque joueur comptabilise alors les millions qu'il a gagné grace aux cartons "coffre" qu'il a empochés. Le joueur le plus riche l'emporte.

Le Jeu Solo :

Pour jouer en solo, on utilise les mêmes règles, mais à la fin de chaque tour, le joueur écarte définitivement le dernier carton "coffre" située sur le dessus de la pioche. Après le dernier carton, il joue un encore un tour, puis comtabilise ses gains. L'objectif est de cumuler le plus de millions possible...
 

De la même veine que Can't Stop, Diamant ou encore Cloud 9, Code Cracker est un jeu à classer dans la catégorie des "stop ou encore" dont il reprend le ressort principal.
Néanmoins, ici tous les joueurs jouent sur les mêmes codes, il arrivera donc fréquemment que l'on travaille pour le joueur suivant, si on est contraint de s'arrêter en lui laissant un coffre pratiquement décodé, ce qui peut être frustrant, mais nous poussera aussi à bien peser les conséquences éventuelles de nos choix.

Graphiquement le jeu n'a rien d'exceptionnel, l'aspect général à dominance bleue est plutôt froid sans être repoussant. Toutefois le matériel est parfaitement fonctionnel, les cartons "coffre" sont épais et lisibles.

On retrouve dans Code Cracker ce qui fait le succès des jeux du même type : la pression liée aux choix cornéliens qu'il faut faire à chaque tour : je continue (et je tente d'augmenter mes gains en prenant le risque de faire le jeu du joueur suivant) ou je stoppe (et j'empoche mes gains éventuels). Ses règles très simples et faciles à assimiler lui permettent de convenir à n'importe quel public, de plus il fonctionne parfaitement lorsqu'il est joué entre enfants à partir de 8 ans (j'en reparle bientôt dans un reportage ).

J'ajouterais simplement que le jeu est signé de Reiner Knizia (un jeu de plus dans la production au combien prolifique de l'illustre auteur) et qu'il est doté d'un prix plutôt attractif puisqu'on pourra en faire l'acquisition pour une douzaine d'euros, ce qui fera toujours un dilemme de moins ...








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